Phalaenopsis mannandra
Asplenium trichomanes
Ou fausse capillaire, capillaire des murailles
Fougère de petite taille, commune dans la plupart des régions tempérées, qui possède un rhizome très court, le plus souvent érigé mais parfois traçant.
Les frondes, de 10 à 20 cm, sont persistantes. Elles présentent un pétiole brun foncé à noir. Elles ne sont divisées qu'une fois.
Les pennes sont opposées, de forme ovale et légèrement crénelées.
Cette fougère pousse sur les murs, dans les fissures des rochers, dans les lieux ombragés rarement exposés au soleil.
Elle pousse très souvent sur un support calcaire.
Elle résiste bien au froid et à la dessiccation.
Il en existe plusieurs sous-espèces.
Casse-pipi
Petit clin d'oeil pour commencer la semaine avec cet élément du petit patrimoine un peu oublié.
On les appelle aussi pissepalas, empêches-pipi, éclabousseurs de chaussettes...
C'est l'histoire de l'arroseur arrosé.
On les trouve au bas des murs formant des angles, là où ses messieurs peuvent se soulager en toute discrétion.
Pour remédier à ces désagréments, les propriétaires ont construit de petites structures de forme conique ou arrondie. Elles sont généralement constituées de briques, de gravats, moellons, pavés ou pierres taillées.
Et ne croyez pas qu'on n'en trouve que dans mon coin ; il y en a dans toute l'Europe.
Et de nouveau en fleurs !
Sarcochilus Fitzhart
Phalaenopsis Bronze Maiden
Nouvelle page
Je viens de débuter une nouvelle page pour avoir plus facile de retrouver les hybrides primaires de Phalaenopsis. Je la complèterai au fur et à mesure de mes floraisons ou quand j'aurai retrouvé d'anciennes photos.
Voici la page.
Enveloppe pour graines.
Je vous avais déjà présenté un modèle d'enveloppe ici.
En voici un autre, également réalisé à partir d'une feuille carrée (type origami).
Phalaenopsis
Premier Pleione
Ancistrochilus rothschildianus
O'Brien 1907
Le nom de l’espèce est dédié à Walter Rotschild qui le premier obtint une floraison.
Epiphyte, parfois lithophyte, originaire des forêts tropicales où il pousse entre 500 et 1100 m d’altitude.
On le trouve depuis la Sierra Leone et la Guinée jusqu’en République démocratique du Congo et en Ouganda.
La floraison peut intervenir à toute saison et dure environ un mois.
Culture :
- En pot dans un substrat classique pour épiphytes.
- Serre tempérée.
jour : 18°c / 25°c
nuit : 13°c / 16°c - Arrosages réguliers et abondants pendant la période végétative puis fortement réduits quand les feuilles tombent sans laisser les pseudobulbes se rider.
- Luminosité moyenne.
Culture moyennement facile
Pleione
D. Don 1825
Surnommé « Indian crocus ».
Le nom du genre a été donné par Don et vient de « pleiôn » en grec qui signifie « plus nombreux », allusion au nombre de pseudobulbes qu’une plante peut développer.
Malgré tout, Don ne fut pas suivi dans sa distinction du genre et les Pleione furent placés dans le genre des Coelogyne. Il faut dire que les Pleione sont très proches évolutivement des Coelogyne. Il faudra attendre 1903 pour que le genre soit reconnu.
Le genre comprend une vingtaine d’espèces et 6 hybrides naturels.
Les Pleione sont épiphytes, terrestres ou lithophytes.
Ils sont originaires du Sud Est asiatique (Inde, Népal, Birmanie, Thaïlande, Vietnam et Laos). On en retrouve dans le Sud de la Chine et sur l’île de Taïwan.
Ce sont des plantes de montagne qui poussent entre 1000 et 3500 m d’altitude, voire 4300 m.
Les Pleione sont des orchidées sympodiales qui possèdent de petits pseudobulbes annuels coniques ou cylindriques. Ils poussent généralement les uns contre les autres. Des bulbilles se forment au sommet des pseudobulbes adultes de plusieurs espèces. Suivant les espèces, les pseudobulbes possèdent une à 2 feuilles à l’apex. Le feuillage est généralement caduque. Les feuilles sont plicates et longues de 7 à 30 cm. Les inflorescences prennent naissance à la base du pseudobulbe. Elles donnent une à 2 fleurs. La floraison est annuelle. Pour la majorité, elle a lieu au printemps. Pln. maculata, praecox et saxicola fleurissent en automne avant le repos hivernal.
Le secret de leur résistance au froid dans leur milieu naturel, réside dans la présence d’un manteau neigeux qui les maintiennent au sec sous le froid.
Conditions générales de culture :
- Le seul Pleione que l’on puisse cultiver toute l’année dehors est le P. limprichtii qui résiste juque -17°c si le pseudobulbe est conservé au sec. Il faut donc protéger les plantes contre les pluies d’hiver (à l’aide d’un plastique par exemple) et contre le réchauffement trop brusque (terrain à l’ombre le matin). Le terrain doit être bien drainé (avec rajout de graviers et de sable).
- Tous les autres Pleione se cultivent en serre froide avec des températures minimales de 5°c. Les hybrides et les espèces qui fleurissent en automne demandent des températures minimales nocturnes de 8-10°c et un maintien de leur substrat légèrement humide en hiver.
- Culture en situation semi-ombragée avec un peu de soleil matinal.
- Les plantes apprécient de fortes différences de températures entre le jour et la nuit.
- Substrat : Il n’y a pas de compost idéal. Il doit être adapté suivant le mode d’arrosage… Le substrat doit être bien drainant tout en retenant une certaine humidité. On peut placer une couche de drainage (billes d’argile, cailloux, polystyrène…) d’1 cm environ au fond du pot. Le substrat peut être composé d’écorces de pin (2 parts), de charbon de bois ou de perlite (1 part) et de sphaigne (1 part). Certains cultivent les Pleione en sphaigne pure.
- Calendrier de culture :
- Mise en terrine en hiver quand les plantes n’ont plus leur feuillage.
Le pot ne doit pas avoir une profondeur de plus de 7 cm.
Pour les espèces à floraison automnale, il faut faire bien attention à ne pas casser les racines car les Pleione n’ont pas la capacité de renouveler leur système racinaire. On place les pseudobulbes au centre du pot de telle sorte que le 1/3 inférieur des pseudobulbes soit dans le substrat et les 2/3 supérieurs soient au-dessus. Il y a 3 exceptions : P. bulbocodioides, scopulorum et yunnanensis qui demandent d’avoir les pseudobulbes recouverts de sphaigne ou de mousse. Et puis, on n’arrose pas ! Les plantes sont maintenues au frais.
- Quand les premières pousses apparaissent vers la fin janvier, on arrose très légèrement en laissant sécher le substrat.
- En mars/avril, les espèces printanières fleurissent. A ce moment-là, on donne un peu plus d’eau.
- Dès que le risque de gelées est écarté, les plantes peuvent sortir dans un coin mi-ombragé.
- En été, les plantes demandent beaucoup d’eau et d’engrais pour produire de gros pseudobulbes.
Il faut les placer dans un endroit frais, ne dépassant pas 25°c.
- En septembre, on diminue les arrosages.
Les espèces automnales fleurissent.
- En octobre, les plantes perdent leur feuillage. On arrête les arrosages et on range les plantes dans un endroit frais entre 2 et 6°c.
- Pendant l’hiver, on rempote les pseudobumbes après avoir coupé leurs racines à 2-3 mm des pseudobulbes. Si on ne peut les rempoter, on les maintient dans un endroit sec et frais jusqu’à la reprise de la végétation.
Eclaircie
Premières fleurs au jardin
Le printemps arrive tôt cette année au jardin.
Les premiers crocus commencent à s'ouvrir.
Les hellébores sont toutes en fleurs.
Le Viburnum bodnantense a fleuri tout l'hiver et continue à parfumer l'entrée de la maison.
Les primevères commencent aussi à s'ouvrir.
Et même l'aubriète n'attend plus que le soleil.
Restrepia purpurea 'Rayas vino tinto'
Phalaenopsis Venus
Neomarica gracilis
Les Neomarica sont des iridacées originaires des régions montagneuses d'Amérique tropicale.
Ce genre comprend une quinzaine d'espèces de plantes vivaces herbacées et rhizomateuses.
Le Neomarica gracilis est originaire du Brésil.
Les feuilles, persistantes sont disposées en éventail.
La plante mesure de 0,4 à 1,5 m de haut.
La hampe florale a l'aspect d'une feuille.
Les fleurs, délicatement parfumées, ressemblent aux iris. Elles ne durent qu'une journée mais se renouvellent pendant une longue période au printemps. Elles sont petites et dressées au centre et présentent de grands sépales.
Après la pollinisation, une nouvelle plantule apparaît au niveau de l'endroit où se trouvait la fleur. La tige continue de s'allonger et le poids de la plantule la fait se courber de plus en plus permettant ainsi à la plantule de s'enraciner au sol. C'est cette particularité qui lui a valu le surnom de "Walking iris" (iris marcheur).
On lui donne aussi un autre surnom : "plante des apôtres" car pour fleurir elle doit avoir au moins 12 feuilles, le nombre des apôtres de Jésus.
Côté culture, elle demande :
la serre tempérée avec des minimas hivernaux de 10°c,
une bonne luminosité avec un ombrage aux heures les plus chaudes,
des arrosages réguliers que l'on diminue légèrement en hiver,
un substrat bien drainant, léger et organique.